Les villes et les territoires au prisme des pratiques ludo-sportives

Les villes et les territoires au prisme des pratiques ludo-sportives

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Professeur des universités en aménagement de l’espace et urbanisme, Membre du LISST-CIEU, Université Toulouse - Jean Jaurès

Les implications des pratiques ludo-sportives dans les enjeux urbains et territoriaux contemporains sont nombreuses. La massification de ces pratiques et leur diversification au cours des dernières décennies interpellent ainsi l’action publique territoriale en matière d’équipements, d’espaces publics, d’espaces naturels, mais aussi dans les dimensions sociales, sanitaires ou encore de développement territorial.

La pratique d’une activité physique dans l’espace public à proximité de son domicile s’est inscrite dans les mémoires comme une des images représentant la période du confinement durant la pandémie de la Covid-19. Généralisée par les conditions spécifiques de cette période, cette pratique est venue souligner les multiples usages des espaces publics, « en temps normal » largement accaparés par les automobiles. Si la période n’a pas été vécue par tous de la même manière, notamment parce que les lieux de vie sont différents et inégalement pourvus d’aménités environnementales, paysagères, urbaines, etc., cette pratique a souligné l’importance des usages ludosportifs des espaces publics pour les habitants, tant pour leur bien-être qu’en matière de sociabilités.

 

Cette massification ponctuelle des usages ludo-sportifs de l’espace public a ainsi mis ces derniers en évidence. Ce phénomène a confirmé une tendance de fond qui, au cours des dernières décennies, s’est traduite par le développement des activités physiques et sportives et leur diversification, en ville comme dans les autres types de territoires. Au-delà des cadres et des équipements sportifs traditionnellement organisés autour du sport fédéral en club et avec la compétition comme visée principale, de « nouvelles pratiques » [1] sont ainsi progressivement apparues dans les années 1970. Elles se sont confirmées et continuellement renouvelées depuis. Qualifiées de pratiques sportives hors stade, urbaines, libres, etc. selon les spécificités que l’on cherche à mettre en évidence, nous les qualifions dans ce texte de manière plus générique en tant que pratiques ludo-sportives [2]. Hybridant sport et loisir, ces pratiques brouillent aussi les usages fonctionnalisés des espaces urbains. Elles s’inscrivent par ailleurs dans un processus d’augmentation générale de la pratique d’activités physiques et sportives au cours des dernières décennies. Ainsi, si l’on prend en compte toutes les personnes déclarant avoir fait au moins une fois du sport au cours des douze derniers mois [3], une écrasante majorité de la population (88 %) pratique une activité physique et sportive. Restant significative, cette part est de 50 % si l’on se limite à ceux ayant une activité de fréquence hebdomadaire. Les débats sur les explications du développement des activités physiques et sportives au cours des dernières décennies sont nombreux. Ils tournent notamment autour de la question de la confirmation de la pratique féminine, de celle des séniors ou des groupes sociaux pratiquant antérieurement déjà assez fortement une activité physique et sportive, en l’occurrence plutôt les hommes en âge de travailler et les jeunes. Ces débats portent aussi sur la réduction des différenciations de pratiques selon le niveau social ou les territoires. Derrière ces mesures et ces débats, et comme depuis plus d’un siècle d’ailleurs avec la définition du sport lui-même, la caractérisation des activités sportives interroge tant les intensités que les motivations et les fréquences de pratique, celles-ci variant selon les pratiquants et leurs multiples caractéristiques socio-démographiques ou selon les activités, les moments de l’année, les lieux, ou encore les modalités d’organisation, etc.

 

Inscrit dans ce mouvement, le développement des pratiques ludo-sportives s’accompagne d’enjeux sociaux, économiques, politiques, sanitaires, etc. que l’action publique n’ignore plus. En son sein, les politiques publiques territoriales au sens large sont directement concernées par les évolutions de ces pratiques dans leur diversité. Elles ont à maintenir et à renouveler un important parc d’équipements dont les usages se modifient. Elles intègrent un volet de marketing territorial, notamment à des fins de développement touristique. Les évolutions des pratiques ludo-sportives marquent aussi l’aménagement urbain lorsqu’elles s’intègrent à des fins diverses (mobilités actives, design universel [4], dispositif sécuritaire…) à celui des espaces publics. Elles tiennent encore à l’accompagnement ou à la régulation d’activités commerciales liées au champ de la pratique ludo-sportive ou, dans une autre perspective, à l’appui sur les pratiques ludo-sportives pour générer des sociabilités si ce n’est pour chercher à renforcer le lien social. Les interactions entre les évolutions des pratiques ludo-sportives et les différentes facettes de l’action publique territoriale sont multiples et interviennent aujourd’hui dans un contexte de profondes recompositions socio-spatiales. Celles-ci sont liées aux indispensables transitions à venir face au réchauffement climatique, pour s’y adapter ou l’atténuer ; et plus largement face aux enjeux liés à l’eau ou à la réduction de la biodiversité. Face à ces enjeux et du fait de leur massivité, de leur diversité et de leur renouvellement constant, les pratiques ludo-sportives nécessitent d’être mieux connues et pour cela mieux observées. En nous concentrant sur ces pratiques, c’est-à-dire sans traiter du sport professionnel ni des plus grands événements sportifs, nous allons souligner plusieurs de leurs implications contemporaines dans les enjeux urbains et territoriaux.

 

Recompositions des territoires et des espaces de pratique ludo-sportive

 

D’abord, et dans un contexte d’urbanisation généralisée et multiforme, notons que les pratiques ludosportives ne sont pas l’apanage des seules villes et a fortiori pas des seules métropoles. Si elles y sont particulièrement visibles dans les espaces publics mais aussi dans les équipements publics comme privés, on les retrouve dans les espaces périurbains, les villes petites et moyennes ou encore, et sans être exhaustif, dans les espaces touristiques littoraux comme de montagne. Elles fonctionnent à partir d’une logique de proximité du domicile ou du lieu d’emploi, mais s’appuient aussi sur des mobilités de plus ou moins longue distance permettant d’accéder à une activité ou à un « spot » adapté à sa pratique. Les pratiques ludo-sportives ont en plus, pour certaines d’entre elles comme les pratiques déambulatoires (marche, course à pied, roller, etc.), la mobilité comme forme, voire comme finalité principale et servent ainsi à relier des lieux entre eux, à y tracer des parcours.

 

Partout dans les territoires, ce sont d’abord les équipements que les évolutions des pratiques ludo-sportives interrogent. Les équipements existants, parfois anciens, sont questionnés par l’accroissement des usages en nombre mais aussi par leur diversification. Leur conception, historiquement calée sur les normes du sport fédéral compétitif, ne correspond plus toujours aux besoins plus largement orientés vers les loisirs et l’entretien physique. Leur gestion peut s’en trouver complexifiée et renvoie en outre à des enjeux qui dépassent la simple pratique sportive puisque ces équipements peuvent être, dans certains territoires, des pôles majeurs, et parfois récents, de la vie sociale locale à l’échelle d’un quartier ou d’une commune. Cet aspect est d’autant plus important que certains territoires ont, à l’instar de nombreuses communes périurbaines ou de nouveaux quartiers métropolitains, beaucoup accueilli de nouveaux habitants ces dernières décennies. Dans la même perspective mais en y ajoutant la question des formes architecturales et urbaines, la question des équipements se pose aussi dans l’aménagement urbain. Un équipement peut être le centre d’un projet urbain ou l’une de ses composantes, il peut correspondre à une construction ex nihilo ou venir s’inscrire dans une opération de renouvellement, voire dans un bâtiment existant en en changeant l’usage. Enfin, la diversification des pratiques ludo-sportives s’est accompagnée ces dernières décennies de l’apparition de nouveaux équipements. On pense ici aux city stades, aux agrès et autres équipements en accès libre organisés sous la forme de parcs ou encore aux multiples formes de skatepark. La relation entre leur installation et les pratiques mérite d’être approfondie car ils servent souvent, outre des finalités sportives, des enjeux autres comme ceux par exemple liés à la prévention situationnelle.

 

Si la question des équipements est centrale, elle ne couvre cependant pas complètement les sujets accompagnant aujourd’hui les pratiques ludo-sportives dans les territoires. En effet, nombre d’entre elles se déroulent hors équipements dans les espaces publics [5] de la ville historique ou dans ceux renouvelés des quartiers plus récents et du périurbain ou dans des espaces naturels et/ou touristiques. Ainsi, au quotidien ou à certains moments précis, les rues et les places servent d’espaces ludo-sportifs avec ou sans l’aval des pouvoirs publics, de manière plus ou moins transgressive. Il peut en aller de même des bords de voies d’eau ou de lieux composant les trames vertes des villes. Le phénomène n’est cependant pas strictement urbain ou central dans les agglomérations. D’abord, parce qu’on retrouve souvent en périphérie proche des villes des zones de loisirs sportifs, héritières d’une conception fonctionnaliste de l’urbanisme et du sport. Ensuite, parce qu’en particulier dans les espaces de nature ou les délaissés urbains, se sont installées des pratiques profitant parfois aussi d’un moindre contrôle pour s’approprier en les transformant des lieux, par exemple adaptés à la pratique du BMX ou du skate, avec ou sans la tolérance des pouvoirs publics. On retrouve donc ici, renouvelées mais toujours bien actives, les logiques proposées par François Vigneau des espaces du sport par destination, adaptation ou appropriation [6].

 

Les enjeux sociaux des pratiques ludo-sportives

 

Les recompositions territoriales de ces dernières décennies ont été accompagnées de profonds mouvements de transformations sociales influençant les activités physiques et sportives. Ainsi, la fragmentation sociale des espaces urbains s’est maintenue et souvent même accentuée dans un contexte général de renchérissement du foncier et de l’immobilier mais aussi des coûts de la mobilité. Comment les pratiques ludo-sportives, socialement

distribuées [7], s’organisent-elles aujourd’hui face à ces dynamiques urbaines ? Constituent-elles des temps de rassemblement d’individus et de groupes sociaux différents ou renforcent-elles les entre-soi en organisant les lieux de pratique de manière exclusive ?

 

On mettra ici en vis-à-vis, voire en tension, les différentes formes que prend l’organisation sociale des activités physiques et sportives et des pratiques ludo-sportives. Les associations en sont une forme cardinale et encore très développée. Qu’elles soient centrées sur une activité ou omnisports, elles sont des actrices majeures de la vie des territoires avec parfois des projets et des implications qui dépassent le champ strict du sport pour aller vers ceux de l’éducation, de la cohésion sociale, de l’emploi. Elles peuvent aussi perpétuer des logiques d’entre-soi de fait, liées par exemple au coût d’entrée financier dans une activité particulière ou à l’appropriation exclusive d’un lieu de pratique. L’offre privée constitue une deuxième forme d’organisation des pratiques ludo-sportives qui s’articule à une demande, exprimée, solvable, mais qui peut néanmoins prendre des formes très diverses du fait de l’activité, des tarifs, des horaires, des lieux mais aussi de l’existence d’alternatives dans un même territoire. L’organisation peut par ailleurs être libre, autonome, prenant place dans les modes de vie individuels au gré des moments et en s’inscrivant, pourquoi pas, pour partie dans des formes d’auto-organisation plus structurées. Ces différentes modalités d’organisation sociale des pratiques ludo-sportives s’hybrident aujourd’hui du fait, notamment, du rôle important que jouent le numérique dans ces activités. Des partages aux compétitions à distance entre cyclistes ou coureurs à partir d’applications dédiées aux tutoriels et autres coachs virtuels, toute une partie des activités physiques et sportives s’appuie sur le numérique, non seulement au domicile mais aussi dans les espaces publics, les équipements, etc. Au point même, avec le e-sport, de virtualiser en partie les lieux de pratique.

 

Parmi les évolutions sociales, l’approche genrée tant des pratiques sportives que des espaces urbains [8] fournit une autre grille de lecture possible. Elle permet d’interroger combien et comment l’espace urbain dans son ensemble, mais aussi les lieux le composant ou les temps qui en organisent la fréquentation, sont l’objet d’usages sportifs genrés, à l’instar de nombre de pratiques elles-mêmes. On notera ici comment la fréquentation des équipements

et des espaces publics pose des questions complexes autour de la mixité genrée, allant de l’absence des femmes dans certains lieux sportifs à des revendications diversement justifiées en faveur de la non-mixité de certains espaces ou de certains créneaux. Dans certains cas, l’action publique est directement interpellée par de telles situations. Dans d’autres cas, ce sont les pratiquantes qui s’organisent elles-mêmes pour reprendre place dans la ville à travers des pratiques ludo-sportives en groupe, comme en attestent certaines randonnées nocturnes à vélo par exemple.

 

Les pratiques ludo-sportives, le bien-être et la santé

 

Si l’on peut analyser la pratique d’une activité physique et sportive comme un des révélateurs du culte de la performance [9], central dans une société d’individus au point de générer des addictions, le recours à des produits dopants ou des conséquences négatives sur la santé, on constate aussi que la pratique sportive peut maintenant être prescrite sur ordonnance. Elle est, dans ce cas, envisagée comme un moyen de lutter contre la sédentarité et ainsi de prévenir plusieurs des maladies contemporaines de civilisation. Entre conseil et injonction, cette conception des activités physiques et sportives, particulièrement affirmée dans les politiques publiques, voisine avec leur inscription, largement vécue par les individus, dans une recherche du bien-être. Ainsi, les relations entre pratiques ludo-sportives et bien-être sont multiples et paradoxales. Elles n’en constituent pas moins des pivots pour la conception, l’aménagement et la gestion d’espaces les intégrant. Rendre la ville marchable par exemple renvoie bien à ces différentes facettes. On voit en effet combien cette activité fait partie de celles qui sont recommandées pour entretenir sa santé, combien elle peut aussi, dans sa version plus rapide qu’est la course [10], entraîner des excès. On constate en même temps à quel point elle a été, durant les récentes périodes de confinement, l’une des activités à l’origine de la redécouverte par de nombreuses personnes d’un environnement proche et d’un rythme de vie, parties intégrantes du bienêtre [11]. Cela étant, relever le défi de la marchabilité des espaces urbains n’est pas aussi aisé qu’il n’y paraît car il ne suffit pas d’envisager d’aménager seulement quelques lieux pour marcher ; il faut aussi réinscrire au centre du quotidien la mobilité pédestre comme autre chose qu’une contrainte ou qu’une activité physique. Une telle perspective permet de souligner par ailleurs que de tels sujets ne font pas seulement question dans les villes françaises, mais qu’on les retrouve aujourd’hui à l’échelle du monde entier, tant les problèmes de santé ou la recherche de bien-être qui les soustendent s’inscrivent en contrepoint d’un modèle de développement urbain qui a longtemps négligé la marche, même si elle est structurante, sauf pour la piétonnisation des centres commercialisés. En considérant qu’aujourd’hui les villes s’engagent, certes encore très inégalement, en faveur des mobilités actives, on pourrait imaginer que cette prise en compte de la marche s’améliore à terme. Ce serait aller un peu vite étant donné que la marchabilité n’est pas qu’une question d’infrastructure [12], même si celle-ci est centrale, mais qu’elle renvoie aussi à des aspects tels que la qualité de l’air ou encore, pour le plus grand nombre, la possibilité de marcher toute l’année. Cela implique par exemple l’existence d’îlots de fraîcheur limitant les effets négatifs des fortes températures estivales et plaide aussi pour une plus ample végétalisation.

 

Des pratiques ludo-sportives dans le développement territorial

 

La généralisation des pratiques ludo-sportives accompagne aussi les recompositions des territoires du point de vue économique. D’abord, parce que ceux-ci sont au travers des collectivités territoriales des investisseurs clés en matière d’équipements et d’espaces sportifs. Au-delà de l’investissement, la question de leur gestion est aussi une composante centrale des dépenses qu’ils nécessitent. Se posent ici des questions quant à l’aménagement des espaces sportifs. Où les localiser alors que les coûts fonciers sont élevés et que la volonté d’une réduction de l’artificialisation des sols s’affirme ? Comment en penser les coûts à long terme, non seulement au regard des matériaux utilisés mais aussi du point de vue des enjeux énergétiques ? Comment s’assurer que les réponses aux questions précédentes ne se traduisent pas par une réduction des possibilités de pratiques ou une augmentation de leur sélectivité sociale ? Cette approche par les coûts gagne certainement à être replacée dans une perspective économique plus large qui analyse en quoi le sport et les pratiques ludo-sportives constituent pour un territoire un vecteur de dynamisme économique, voire plus largement de développement local.

 

L’événementiel ludo-sportif peut être vecteur d’un tel développement au sens de la création et de l’entretien d’une dynamique économique et sociale qui profite aux territoires sans en surexploiter les ressources. Il s’agira ici, non pas des événements du spectacle sportif mondialisé, mais plutôt de ceux qui s’inscrivent plus directement dans la continuité des pratiques telles que nous les envisageons. Des territoires ont su ces dernières décennies innover ou reproduire ces formes de développement en organisant des événements liés à des ressources locales telles que celles offertes par la montagne, non seulement comme milieu mais à partir de son identité [13]. D’autres l’ont fait en s’appuyant sur des univers de pratique et des filières économiques locales ou régionales. D’autres encore l’ont tenté mais n’y sont pas parvenus. Ce qu’il convient de noter, c’est bien que la relation entre sport et territoires s’est enrichie selon des degrés et à partir d’événements de nature diverse d’une modalité presque incontournable aujourd’hui dans les démarches de développement territorial. Modalité qui interroge, au-delà de l’événement lui-même, son avant et son après, son inscription dans le temps long, sa soutenabilité…

 

Les interactions environnementales des pratiques ludo-sportives

 

Cette soutenabilité a directement à voir avec les impacts environnementaux des pratiques ludo-sportives. Celles-ci ne sont en effet peut-être pas massives au même titre qu’un grand événement sportif, mais n’ont pas pour autant des conséquences environnementales négligeables. Même si le sujet a déjà été indirectement abordé à propos des interactions entre pratiques ludo-sportives et territoires urbains, il convient de bien mesurer combien il est de plus en plus marqué par les évolutions générées par le réchauffement climatique, les transformations des milieux et les transitions que cela appelle. L’intensification des fréquentations de sites d’activités de nature par exemple, notamment à proximité des villes ou dans le périurbain, peut ainsi générer, outre des conflits avec les propriétaires et les autres usagers des terrains concernés, de sérieuses altérations des milieux naturels. Elle peut aussi nécessiter des aménagements et des infrastructures peu cohérents avec l’actuel objectif de limitation de l’artificialisation ou à repenser dans cette perspective. Parfois, ce sont les évolutions environnementales qui interfèrent dans les pratiques ludo-sportives. La raréfaction voire la disparition de l’enneigement l’atteste, comme les préoccupations actuelles liées au manque d’eau pour les activités de rivière par exemple. On mesure ici qu’il n’y va pas que des pratiques ludo-sportives, mais qu’il s’agit également de l’avenir socio-économique de vastes pans de territoires dans lesquels on constate déjà des réactions sous la forme de tentatives d’adaptation à ces nouvelles conditions climatiques.


[1]AUGUSTIN J.-P., « La diversification territoriale des activités sportives », L’Année sociologique, vol. 52, 2002/2, p. 417-435.

[2]ESCAFFRE F., « Espaces publics et pratiques ludo-sportives : l’expression d’une urbanité sportive », Annales de Géographie, n° 680, 2011/4, p. 405-424.

[3]Voir MICHOT T., « La pratique d’activités physiques et sportives en France. Revue de la littérature et des données statistiques », INJEP Notes & rapports/ Revue de littérature, 2021, p.25, citant LEFÈVRE B. et THIERY P., « Les premiers résultats de l’enquête 2010 sur les pratiques physiques et sportives en France », Stat Info Jeunesse, Sports et Vie associative, n° 10-01, 2010.

[4]Ndlr : Il est ici fait référence à la conception d’espaces publics inclusifs.

[5]ESCAFFRE F., « Espaces publics et pratiques ludo-sportives : l’expression d’une urbanité sportive », Annales de Géographie, n° 680, 2011/4, p. 405-424.

[6]VIGNEAU F., Les Espaces du sport, PUF, « Que sais-je ? », 1998, 127 p

[7]POCIELLO C. (dir.), Sports et société. Approche socio-culturelle des pratiques, Vigot, 1981, 377 p.

[8]RAIBAUD Y., « Genre, urbanité et pratiques sportives. Une étude des espaces du temps libre à Bordeaux et Genève », Sciences sociales et sport, n° 20, 2022/2, p. 15-35.

[9]EHRENBERG A., Le Culte de la performance, Calmann-Lévy, 1991, 324 p.

[10]SEGALEN M., Les Enfants d’Achille et de Nike. Éloge de la course à pied ordinaire, Métailié, 2017, 277 p.

[11]ESCAFFRE F. (dir.), L’Habitabilité métropolitaine en question, Autrement, « Les cahiers POPSU », 2023, 112 p.

[12]MONNET J., « Marcher en ville : technique, technologie et infrastructure (s)low tech ?, Urbanités, n° 12, 2019.

[13]BESSY O., « Innovations événementielles et structuration des destinations touristiques. Pour une hybridation des approches : l’exemple de l’UTMB », Mondes du tourisme, 2016.


© Bui Duy Duc – AUAT

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